À la veille de l’élection présidentielle en Iran, deux candidats ultraconservateurs, Alireza Zakani et Amir Hossein Ghazizadeh-Hashrmi, se sont retirés de la course, laissant quatre candidats en lice. Le retrait de ces candidats, annoncé respectivement via X par Zakani et par le ministère de l’Intérieur pour Hashemi, pourrait redessiner les dynamiques de l’élection destinée à trouver un successeur au président Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d’hélicoptère le 19 mai.
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Alireza Zakani, maire de Téhéran depuis 2021, a appelé les candidats conservateurs les mieux placés, l’ultraconservateur Saïd Jalili et le président conservateur du parlement Mohammad Bagher Ghalibaf, à « s’unir » pour représenter « les forces révolutionnaires » de la République islamique. De son côté, Amir Hossein Ghazizadeh-Hashrmi, ex-vice-président de Raïssi, a justifié son retrait par le besoin de « préserver l’unité des forces de la révolution ».
Ces désistements laissent en lice Jalili et Ghalibaf, qui se retrouvent face au candidat réformateur Massoud Pezeshkian. Ce dernier, député et favori de l’élection, bénéficie du soutien des principales forces réformatrices et modérées.
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Commandez MaintenantAvec environ 61 millions d’électeurs attendus dans les bureaux de vote, qui ouvriront vendredi à 08h00, l’élection reste incertaine. Si aucun candidat ne recueille plus de la moitié des suffrages, un second tour se tiendra le 5 juillet, une situation qui ne s’est produite qu’une seule fois depuis l’avènement de la République islamique en 1979.
Malgré l’importance de l’élection, les pouvoirs du président iranien restent limités, car il applique les grandes lignes politiques fixées par le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. À 85 ans, Khamenei détient le pouvoir suprême depuis 35 ans, ce qui fait de lui l’autorité ultime en Iran.