Dans le camp de l’opposition, les hostilités semblent déjà lancées pour l’élection présidentielle ivoirienne de 2025. Des alliances se forment progressivement et la plus improbable pourrait être le ralliement du PPA-CI de Laurent Gbagbo au GPS de Guillaume Soro en exil depuis 5 ans déjà.
Une convergence d’idées
Le parti politique PPA-CI (Parti des peuples africains) et Laurent Gbagbo son président national, sont déjà en ordre de bataille pour l’élection présidentielle ivoirienne de 2025. Dans cette optique, l’ancien dirigeant a lancé le 14 juillet dernier un appel au rassemblement de l’opposition en vue de battre le parti au pouvoir lors des prochaines échéances électorales.
L’idée séduirait alors le GPS (Générations et Peuples Solidaires) de Guillaume Soro, qui s’est montré favorable à une telle initiative. Sur sa page Facebook, l’ex-Premier Ministre et ex-Président de l’Assemblée Nationale a manifesté son soutien à son ancien mentor puisque les deux personnages ont désormais quelque chose en commun.
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En effet, tous deux sont exclus des listes électorales, ce qui signifie qu’ils ne peuvent ni voter, ni se présenter à une quelconque élection nationale y compris la présidentielle ivoirienne de 2025. Et pour cause, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro ont été condamnés par la justice, même si le premier avait bénéficié entre-temps d’une grâce accordée par Alassane Ouattara.
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Rejoignant le PPA-CI au sujet des listes électorales, le leader en exil du GPS trouve cette exclusion « arbitraire et injuste des élections de 2025 en Côte d’ivoire ». Il voit alors en l’unité de l’opposition une opportunité « pour rétablir une compétition politique équitable, inclusive et transparente en Côte d’Ivoire ».
Et dans le camp de Laurent Gbagbo, passé par la CPI, tout se déroule peut-être comme prévu. « Je ne suis pas du tout étonné que Guillaume Soro réponde positivement à cet appel de l’ancien président Gbagbo », rappelle justement César Etou, secrétaire général adjoint du PPA-CI à RFI.
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