La révision constitutionnelle proposée par le président Félix Tshisekedi a suscité un large mécontentement en République Démocratique du Congo. Ce samedi, des acteurs politiques et des membres de la société civile ont formé une coalition dénommée « Sursaut National » pour défendre le texte constitutionnel adopté en 2006. Ils dénoncent cette initiative comme un acte de haute trahison, estimant qu’elle porte atteinte à l’intégrité de la Constitution.
Les critiques sont également venues du panel des organisations de la société civile, qui qualifie cette révision de « inopportune ». Selon ces acteurs, le pays doit concentrer ses efforts sur des questions urgentes telles que l’insécurité, le chômage et la pauvreté, plutôt que de se lancer dans des débats constitutionnels. Pour eux, cette révision semble davantage viser à permettre à Félix Tshisekedi de prolonger son pouvoir au-delà de son deuxième mandat.
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L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le parti du président Tshisekedi, a fermement démenti ces accusations, soulignant que cette révision n’a aucun objectif personnel. Selon le parti, il s’agit plutôt d’une mise à jour nécessaire d’un texte devenu obsolète, afin de répondre aux défis actuels du pays.
Cette controverse met en lumière les divisions politiques au sein de la RDC, avec une forte opposition à l’idée de modifier la Constitution, qui est perçue par certains comme une tentative de maintenir une mainmise sur le pouvoir. La situation reste tendue, et la question de savoir si cette révision se concrétisera ou non reste ouverte.
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