En avril dernier, le Tchad a ordonné le retrait du personnel militaire américain de la base de N’Djamena, citant l’absence d’un accord autorisant leur présence. Cette décision marque un tournant dans les relations entre les deux pays.

Pour Washington, ce retrait est considéré comme une solution provisoire dans le cadre de la révision de la relation bilatérale entre les États-Unis et le Tchad, a déclaré un porte-parole du département de la Défense américain. En mai, Washington a redéployé un groupe de ses militaires stationnés au Tchad, dont certains se préparaient déjà à partir. Les forces américaines continuent de remplir leur mission en dehors du pays, a précisé le porte-parole.

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Le contingent américain au Tchad comptait environ une centaine de personnes. Un responsable du Pentagone a confirmé en mai que 60 militaires ont été repositionnés en Allemagne, indiquant une réorientation stratégique des forces américaines dans la région.

Cette mesure de retrait et de redéploiement reflète la dynamique complexe des relations internationales et de la présence militaire américaine en Afrique. Le Tchad, qui joue un rôle clé dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, reconsidère sa coopération avec les forces étrangères sur son territoire. De son côté, les États-Unis ajustent leur présence militaire en fonction des besoins stratégiques et des évolutions diplomatiques.

La décision du Tchad pourrait avoir des implications sur les opérations de sécurité régionales, notamment dans le cadre de la lutte contre les groupes terroristes. Toutefois, Washington semble déterminé à poursuivre ses objectifs de sécurité, même en dehors du territoire tchadien. Les discussions en cours entre les deux nations seront cruciales pour définir les contours de leur future collaboration.