La nomination d’Aoua Bocar Ly Tall au Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a suscité une vive controverse au sein du parti Pastef, mettant en lumière des divergences internes. Le député Guy Marius Sagna, figure influente du mouvement, a exprimé son désaccord avec force sur sa page Facebook, qualifiant cette nomination de contraire aux valeurs du parti. Selon lui, confier un rôle clé à une personne ayant promu des discours divisifs sur des bases ethniques est inacceptable. Il a appelé à des mesures correctives immédiates, allant jusqu’à exiger la démission de Ly Tall ou son retrait du CNRA.

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Ousmane Sonko, leader du Pastef et Premier ministre, a tenté de calmer les tensions en défendant le processus de nomination qu’il a décrit comme transparent et rigoureux. Il a expliqué que la nomination suivait une procédure bien définie : proposition par le ministre compétent, examen par un comité et validation par le président de la République. Sonko a également rappelé l’engagement de Bassirou Diomaye, le président, envers le parti, soulignant qu’il avait passé près d’un an en détention pour soutenir Pastef.

Face à la montée des critiques, Sonko a appelé ses militants à faire preuve de responsabilité et à respecter les institutions. Il a insisté sur l’importance de l’unité au sein du parti pour atteindre les objectifs communs d’un Sénégal souverain et prospère.
Cette situation met en évidence les fractures au sein du Pastef alors que le parti se prépare à des échéances politiques cruciales. La controverse entourant Aoua Bocar Ly Tall pourrait avoir des implications significatives pour la cohésion du mouvement et sa capacité à mobiliser ses partisans autour d’une vision partagée pour l’avenir du Sénégal.