Le Sénégal s’apprête à vivre une véritable révolution économique grâce à la performance inattendue du gisement pétrolier de Sangomar. Situé à environ 100 kilomètres de Dakar et exploité par l’entreprise australienne Woodside, ce site stratégique dépasse largement les prévisions initiales, ouvrant des perspectives prometteuses pour l’avenir du pays.

En seulement six mois, la production a atteint entre 15 et 16 millions de barils, contre une estimation initiale de 11 à 12 millions. Une prouesse saluée par Charles Thiemele, directeur Afrique de la société BGN, qui qualifie cette performance d’« encourageante ». Cette dynamique place le Sénégal aux côtés d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, comme la Côte d’Ivoire, dans une tendance régionale de croissance accélérée dans le secteur énergétique.

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L’ambition de Sangomar ne s’arrête pas là. L’objectif est de doubler la capacité actuelle pour atteindre une production quotidienne de 100 000 barils. Si cet objectif est atteint, le Sénégal pourrait générer plus de 500 millions de dollars dès l’année prochaine, réduisant ainsi sa dépendance énergétique et consolidant son économie.

Toutefois, des défis techniques demeurent. La forte teneur en soufre du brut de Sangomar complique son raffinage local, rendant les exportations vers l’Asie indispensables. La mise à niveau des infrastructures, notamment la raffinerie de Mbao, prévue pour traiter ce pétrole dès 2025, sera cruciale pour maximiser les retombées économiques.

Sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, le Sénégal dispose d’une opportunité unique pour devenir un acteur clé du secteur pétrolier africain. Entre technologies avancées et projets ambitieux, le gisement de Sangomar incarne une promesse de transformation économique et d’autonomie énergétique durable.