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SIDA : 40 millions de personnes toujours malades en 2023

Le SIDA est devenu un mal silencieux depuis quelques années, mais la maladie est toujours aussi répandue et mortelle. Le dernier rapport de l’ONUSIDA fait un état des lieux de la pandémie dans le monde et il en ressort que 40 millions de personnes portaient toujours le virus en 2023.

Les nouvelles infections en hausse

Selon le dernier rapport de l’ONUSIDA publié le lundi 22 Juillet 2024, près de 40 millions de personnes vivaient avec le VIH, le virus du SIDA en 2023. Et il ne s’agit pas du seul chiffre alarmant, car plus de 9 millions de personnes n’avaient pas accès aux traitements, principalement en raison de la stigmatisation ou des coûts élevés. Plus alarmant encore, une personne mourrait chaque minute des suites du VIH dans le monde en 2023.

Ces chiffres sont d’autant plus problématiques, car les dirigeants mondiaux s’étaient engagés à radier le SIDA de la liste des menaces pour la santé publique d’ici à 2030. Ceux-ci ont également fait la promesse de réduire le nombre annuel de nouvelles infections à moins de 370 000 d’ici à 2025. Cependant, le nombre de nouvelles infections en 2023 est estimé à 1,3 million, soit le triple du seuil visé dans un peu plus d’un an.

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Un problème d’accès aux traitements contre le SIDA

En dehors des statistiques, le rapport de l’organisation onusienne touche aussi du doigt les difficultés rencontrées pour les programmes de lutte contre le SIDA. En effet, malgré la mise au point de traitements plus efficaces sur la durée, les prix restent encore inaccessibles. L’un est vendu notamment à 40 000 dollars pour deux injections par an.

« L’accès à ces préventions et traitements dont l’action s’installe dans la durée constituera une avancée décisive. Nous parlons maintenant de ce qui va changer la donne. Cela changerait la donne dans le monde entier… Encore une fois, le prix est tout simplement trop élevé. Ils ne sont donc qu’à la portée des riches », a déclaré César Nunez, directeur du bureau de New York de l’ONUSIDA.

Des avancées sont toutefois à souligner, notamment au niveau du traitement par prise de pilules quotidiennes, car celles-ci coûtent actuellement 75 dollars par an et par personne. César Nunez a réitéré par ailleurs un désir fort de voir les prix revenir à des niveaux plus bas et de voir apparaitre un jour un vaccin contre le VIH.

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Enfin, ce dernier a donné des précisions sur les zones les plus touchées par la recrudescence du virus. « Notre rapport montre que les nouvelles infections mondiales par le VIH ne diminuent pas assez rapidement et que dans trois régions du monde en particulier, elles augmentent : L’Europe de l’Est et l’Asie centrale, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, et l’Amérique latine. », a-t-il ajouté.

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