Un événement aussi inattendu que choquant secoue la capitale zambienne, Lusaka. Deux individus, un citoyen zambien et un Mozambicain, ont été arrêtés par la police sous l’accusation d’avoir utilisé des pratiques de sorcellerie pour tenter de nuire au président Hakainde Hichilema. Ce scandale mêlant mysticisme et politique prend une tournure explosive qui fait la une des discussions publiques.

Lors de leur arrestation, les suspects portaient des amulettes étranges, dont un caméléon vivant, qu’ils utilisaient comme élément central de leur rituel de magie noire. La police a révélé que leur objectif était de nuire au président en recourant à des charmes mystiques, une pratique qui, bien que répandue dans certaines croyances locales, dépasse ici le cadre traditionnel pour entrer dans une dimension politique.

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L’enquête a rapidement révélé des liens avec Nelson Banda, frère cadet d’Emmanuel Jay Banda, un homme politique d’opposition actuellement en cavale. Ce dernier, connu pour ses critiques acerbes à l’égard du gouvernement, voit son nom désormais associé à cette affaire de sorcellerie, une révélation qui choque l’opinion publique.

En réponse à cette situation troublante, le président Hakainde Hichilema a adressé un message spirituel via ses réseaux sociaux, exprimant sa foi en des valeurs de lumière et de résilience face à l’adversité. Un appel à la paix et à la foi qui réunit la population autour de principes spirituels, dans un moment aussi difficile.

Les suspects, accusés non seulement de sorcellerie, mais aussi de cruauté envers les animaux, sont sous enquête. Le caméléon, utilisé lors du rituel, a été saisi et confié aux services environnementaux. Une affaire qui, loin de se limiter à un simple fait divers, pourrait marquer un tournant dans la manière dont la Zambie traite les relations entre croyances traditionnelles et sphère politique.