En vue de l’élection du prochain président de la Commission de l’Union africaine (UA), prévue pour février 2025, trois candidats se distinguent : Mahamoud Ali Youssouf de Djibouti, Raila Odinga du Kenya et Anil Gayan de Maurice. Moussa Faki Mahamat, l’actuel président, verra son mandat prendre fin à cette date, et le poste sera réservé à un représentant de l’Afrique de l’Est.
Mahamoud Ali Youssouf, 58 ans, ministre des Affaires étrangères de Djibouti depuis 2005, se positionne comme un candidat aux compétences linguistiques variées. « Je suis le seul candidat capable de faire la passerelle entre les différentes régions de l’Afrique, étant francophone, mais également anglophone et arabophone », a-t-il déclaré en juillet. Son objectif principal, s’il est élu, sera de « faire taire les armes sur le continent ».
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Face à lui, Raila Odinga, 79 ans, vétéran de l’opposition kényane et cinq fois candidat malheureux à la présidentielle, mise sur son expérience politique pour convaincre. Odinga, ayant connu la détention arbitraire et l’exil, a marqué la politique kényane depuis les années 1980. Le 27 juillet, il a affirmé sur X avoir soumis sa candidature, souhaitant « ramener le siège au Kenya et servir le peuple africain ».
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Commandez MaintenantAnil Gayan, 76 ans, ancien ministre des Affaires étrangères de Maurice et occupant divers postes ministériels depuis les années 1980, est le troisième candidat. Il a annoncé à l’AFP avoir déposé sa candidature la semaine dernière.
La clôture des candidatures, fixée au 6 août, marque une étape clé. L’organisation panafricaine n’a pas encore communiqué officiellement la liste des candidats. L’élection se déroulera par vote secret, nécessitant une majorité des deux tiers des États membres ayant le droit de vote.
La succession à la tête de la Commission de l’UA est cruciale pour l’avenir de l’organisation et la stabilité du continent. Les trois candidats en lice promettent des approches diverses pour relever les défis actuels de l’Afrique.