Le 11 décembre 2024, des images diffusées par l’AFP ont révélé un acte symbolique majeur dans l’histoire récente de la Syrie : le cercueil de Hafez el-Assad, l’ancien président syrien décédé en 2000, a été incendié par des combattants rebelles dans son mausolée situé dans la région de Lattaquié. Ce geste intervient dans un contexte de tensions exacerbées après que les rebelles ont réussi à prendre le contrôle de la ville de Damas, mettant fin à plus de 50 ans de règne de la famille Assad.

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Le mausolée de Hafez el-Assad, surmonté d’un dôme imposant et décoré de gravures, abritait les restes de l’ex-président ainsi que ceux d’autres membres de sa famille, dont son fils Bassel, mort tragiquement dans un accident en 1994. Ce lieu, emblématique de la dynastie, était fortement sécurisé et se trouvait dans un fief alaouite de la famille Assad. Cependant, l’attaque des rebelles, qui ont arboré le drapeau de la révolution syrienne, marque une étape symbolique dans le renversement du pouvoir du clan Assad, issu de la minorité alaouite.

Cet incident survient après une offensive rebelle fulgurante qui a culminé avec la prise de la capitale syrienne, mettant ainsi un terme à plusieurs décennies de domination du clan Assad. Les rebelles ont appelé à la prudence, incitant les civils et les militaires de la région côtière à éviter les institutions publiques et à ne pas s’approcher des zones militaires, sous peine de sanctions. L’incendie du cercueil de Hafez el-Assad représente ainsi un acte fort dans le contexte de la guerre civile syrienne, illustrant la volonté de renverser les symboles du pouvoir du clan Assad.