Tayc annonce la fin de sa carrière musicale et livre ses explications

C’est un tournant inattendu dans le paysage du RnB francophone. Tayc, artiste emblématique à la voix suave et aux tubes en cascade, a annoncé son retrait de la scène musicale. Ce départ, loin des effets d’annonce marketing, est le fruit d’une introspection profonde. Dans une interview accordée à France Inter, le chanteur a livré, avec une sincérité désarmante, les raisons intimes qui le poussent à faire une pause « pour une durée indéterminée ».

« Le concert du 10 novembre sera mon dernier », déclare-t-il, la voix empreinte d’émotion. Derrière cette décision se cache une douleur silencieuse : celle de la perte de son frère, survenue en 2024. Ce drame personnel a bouleversé le chanteur jusqu’à remettre en question le sens même de sa carrière. « J’ai perdu le goût de la vie, et de la musique », confie-t-il. Les mots sont simples, bruts, presque douloureux à entendre tant ils détonnent avec l’image habituelle du chanteur lumineux et charismatique.

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Mais Tayc ne fuit pas. Il choisit, au contraire, de se rapprocher des siens. Loin des projecteurs et des attentes du show-business, il aspire à retrouver sa mère, à accompagner son fils dans ses premières années, à se reconnecter à sa famille. Ce retrait volontaire prend alors la forme d’un retour à l’essentiel : l’amour, les racines, et la paix intérieure.

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Au-delà du deuil, Tayc parle d’un vide plus profond, d’un manque spirituel. Né chrétien, il confie avoir perdu le lien avec Dieu, un éloignement qui pèse aujourd’hui sur son équilibre. « J’ai l’impression d’être un peu perdu », avoue-t-il avec humilité. Une quête de sens s’ouvre, loin des studios d’enregistrement : une recherche d’âme, de foi, et peut-être de rédemption.

L’artiste évoque aussi les échanges enrichissants qu’il a eus cette année, notamment avec Dadju. Ces conversations ont contribué à élargir ses horizons et nourrir sa réflexion. Lire, méditer, parler : Tayc semble désormais guidé par un besoin de ralentir, de comprendre, de guérir.

Le ton de l’entretien laisse flotter un parfum d’adieu. « C’est peut-être ma dernière interview avec vous », lâche-t-il, comme pour préparer ses fans à une absence prolongée, voire définitive. Mais rien n’est figé. Ce silence qu’il choisit pourrait bien être un prélude à une renaissance. Car il ne s’agit pas d’un renoncement, mais d’un acte de lucidité.

Tayc ne disparaît pas. Il s’efface pour mieux se retrouver. Et si la musique venait à lui manquer, ou si sa voix se faisait de nouveau entendre, ce serait celle d’un homme transformé, plus fort, plus vrai. En attendant, son absence sera un écho : celui d’une humanité à fleur de peau, rare dans un monde d’apparences.

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