Le 17 janvier 2025 marque une étape clé dans le processus électoral tchadien avec l’ouverture de la période de dépôt des candidatures pour les élections sénatoriales, le dernier scrutin d’une série qui a débuté avec la présidentielle. Cette élection vise à établir le tout premier Sénat du pays, un pas majeur vers le renforcement des institutions démocratiques prévues par la Constitution de décembre 2023.

Ahmed Bartchiret, président de l’Agence nationale tchadienne de gestion des élections (ANGE), a annoncé lors d’un point de presse l’ouverture officielle du dépôt des candidatures. Les candidats peuvent retirer et soumettre leurs formulaires dans les démembrements provinciaux de l’ANGE. La date limite pour cette démarche est fixée au 24 janvier 2025.

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Ce scrutin représente le dernier défi du marathon électoral sans précédent que le Tchad a mené en moins d’un an, avec déjà cinq types d’élections organisés sans incident majeur. Bartchiret a souligné que cette élection sénatoriale constitue un test final pour l’organisation électorale du pays, un défi que le Tchad entend relever afin d’être reconnu comme un modèle en matière de gestion d’élections.

Les sénateurs seront élus par les conseillers provinciaux et communaux, désignés lors des élections du 29 décembre 2024. Cette organisation distingue les sénatoriales des autres élections, expliquant pourquoi elles ne peuvent se tenir simultanément avec les législatives et locales.

Dans les prochains jours, l’ANGE publiera un calendrier détaillé des activités électorales. Les critères d’éligibilité seront également accessibles sur leur site internet. Le processus s’inscrit dans le cadre du Dialogue national inclusif et souverain, une étape essentielle pour le Tchad afin de consolider sa démocratie et son État de droit.