Tensions au Burkina Faso : Plusieurs officiers arrêtés sur fond de soupçons de putsch

La quiétude relative que connaissait le Burkina Faso a été brusquement troublée par une nouvelle affaire de déstabilisation. Selon des sources sécuritaires, plusieurs officiers supérieurs de l’armée burkinabè ont été arrêtés dans le cadre d’une enquête sur une présumée tentative de coup d’État visant le régime du président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

Lire aussi : Mort du pape François et la fin du monde en 2027, que dit la prophétie de Saint Malachie ?

Parmi les personnes interpellées figurent le Magistrat Commandant Ouedraogo Frédéric, ancien Chef de Corps de la justice militaire, et le Capitaine Tassembedo Elysée, actuellement en poste à Ouahigouya. Deux officiers du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) sont également concernés, bien que leurs identités n’aient pas encore été rendues publiques.

Pin it on Pinterest
tentative dEtat dejouee selon gouvernement transition Burkina Faso mercredi 27 septembre anlarrivee pouvoir capitaine Ibrahima Traore photo putsch 0

Les premiers éléments de l’enquête révèlent un projet de déstabilisation en lien avec un ancien Directeur général de la SONABHY, aujourd’hui en exil. Selon des sources proches du dossier, cet exilé aurait approché les officiers pour les inciter à « passer à l’acte ». L’objectif présumé : créer la confusion et miner la stabilité au sein des structures sécuritaires du pays.

Ce nouvel épisode vient rallonger la liste des tentatives de déstabilisation déjouées depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré, qui dirige le pays depuis le coup d’État de septembre 2022. L’ombre d’un complot semble ainsi hanter régulièrement les couloirs du pouvoir burkinabè, dans un contexte national encore fragile et marqué par les défis sécuritaires.

Les autorités n’ont pour l’instant fait aucune déclaration officielle, mais l’affaire suscite déjà de vives interrogations sur l’état réel de cohésion au sein de l’armée et sur la solidité de la transition en cours.

Voici la section des commentaires :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

t