Le président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam, se retrouve au cœur d’une tempête judiciaire. Quatre militants du parti ont déposé une assignation en justice visant à obtenir sa destitution, contestant la légitimité de son élection. Selon eux, son accession à la présidence du parti n’aurait pas respecté les règles établies, étant le fruit d’un arrangement orchestré en interne.

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Pourtant, Tidjane Thiam a été élu avec 96 % des voix, bénéficiant d’un large soutien parmi les cadres et les militants du PDCI-RDA. Son arrivée à la tête du parti a marqué le début d’une nouvelle dynamique, alors que la formation politique prépare activement les prochaines échéances électorales. Mais cette procédure judiciaire, lancée à quelques mois d’une convention stratégique, ravive les tensions internes et suscite des interrogations sur les véritables motivations de ses auteurs.

Dans un communiqué officiel, le secrétariat exécutif du PDCI-RDA a dénoncé une tentative de déstabilisation. Il assure que l’élection de Tidjane Thiam a été menée en totale conformité avec les statuts du parti et qu’aucun doute ne peut être émis sur sa légitimité.

Le PDCI-RDA estime que cette action judiciaire vise à détourner l’attention des véritables enjeux du moment, notamment la révision de la liste électorale et la transparence du scrutin de 2025. Le succès du rassemblement du 15 février dernier à Yopougon aurait, selon le parti, inquiété certains adversaires, les poussant à enclencher des stratégies judiciaires contestables.

Face à cette situation, le parti appelle ses militants à rester mobilisés et à poursuivre leur engagement pour faire triompher le PDCI-RDA lors des prochaines élections.