Abass Kaboua, ancien député togolais, est au centre d’une vive controverse après ses déclarations sur l’agression du député sénégalais Guy Marius Sagna lors d’un meeting au Togo. Intervenant sur la chaîne New World TV, Kaboua a tenu des propos jugés désinvoltes, minimisant la gravité de l’incident. Selon lui, la dissolution de l’Assemblée nationale au Sénégal rend Sagna illégitime en tant que député. Cette prise de position a suscité un tollé, notamment sur les réseaux sociaux.

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Kaboua a également remis en cause la présence de Guy Marius Sagna au sein du Parlement de la CEDEAO, soulignant que l’homme politique sénégalais n’avait plus de statut officiel. Ces propos sont perçus comme une tentative de discréditer Sagna, d’autant plus que les autorités sénégalaises continuent de reconnaître son mandat et ont fermement condamné l’agression.

Au-delà de la minimisation de l’attaque, Kaboua a accusé Sagna d’exagérer la gravité de ses blessures et de manipuler l’opinion publique. Cette déclaration a choqué de nombreux observateurs qui y voient une tentative délibérée de banaliser la violence subie par le député. Les autorités sénégalaises ont, quant à elles, exigé des garanties de sécurité pour leur représentant.

La polémique déclenchée par ces propos ne cesse de croître, alimentée par des réactions indignées venant aussi bien du Togo que du Sénégal. Ce climat tendu risque d’aggraver les relations diplomatiques entre les deux pays, posant des questions sur la gestion de la sécurité des délégations étrangères au Togo. Le gouvernement togolais pourrait être amené à clarifier sa position face à cette affaire qui ne cesse de faire couler de l’encre.