Les élections sénatoriales de 2025, proclamées ce dimanche par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Togo, ont confirmé la suprématie de l’Union pour la République (UNIR), le parti du président Faure Gnassingbé. Avec 34 des 41 sièges en jeu, UNIR conserve une position dominante sur le paysage politique togolais, marquant une étape décisive vers la création du sénat et la transition du pays vers un régime parlementaire.

Le succès d’UNIR, qui dispose déjà d’une majorité confortable parmi les grands électeurs, a été sans surprise. Les 34 sièges remportés complètent sa forte présence à l’Assemblée nationale et assurent une domination quasi totale du futur sénat. Toutefois, au-delà de cette victoire écrasante, les élections ont révélé quelques surprises.

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Le Bloc Alternatif Togolais pour une Innovation Républicaine (BATIR), bien qu’évoluant dans un environnement déséquilibré, a réussi à se faire une place en décrochant deux sièges. La présidente du parti, Banybah Afiwavi Enyonam Vicenzia épouse Meyer, et Fiacre Atsou Ayao, ancien député, ont été élus à Agoè-Nyivé. D’autres figures politiques, telles que Robert Olympio, qui avait été exclu de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), et Fulbert Attisso, ont également marqué les esprits en remportant des sièges dans leurs régions respectives.

Malgré la domination d’UNIR, l’opposition n’est pas totalement absente du nouveau sénat. Des partis comme l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), l’Union des Forces de Changement (UFC), et le Cercle des Leaders Émergeants (CLE) ont remporté chacun un siège, gardant ainsi une présence symbolique.

Cependant, certains partis comme le Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD) et le Nouvel Engagement Togolais (NET) ont connu une défaite significative. Les résultats restent encore provisoires et devront être validés par la Cour constitutionnelle, mais ils dessinent déjà les contours du futur sénat et de la transition politique en cours au Togo.