L’analyse récente des données d’endettement auprès du FMI, au 2 janvier 2025, a mis en lumière les dix pays africains les moins endettés. Ce classement met en avant des nations qui ont réussi à maintenir des niveaux de dette relativement faibles, malgré les défis économiques persistants sur le continent.

Le Lesotho se classe en première position avec une dette de seulement 11 660 000 DTS. Ce pays d’Afrique australe se distingue par une gestion prudente de ses finances publiques, favorisant ainsi une stabilité économique relative. En deuxième position, les Comores affichent une dette de 21 667 050 DTS, témoignant d’une économie modeste mais maîtrisée.
Parmi les autres pays notables, la Guinée-Bissau et le Cap-Vert se classent respectivement en sixième et septième positions avec des dettes de 52 878 400 DTS et 64 984 000 DTS. Ces deux membres de la CEDEAO montrent qu’il est possible de contenir l’endettement même dans des contextes politiques et économiques difficiles.

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Rang Pays Dette en cours au 2 janvier 2025 en Droits de Tirage Spéciaux (DTS)

1er    Lesotho 11 660 000
2e     Comores 21 667 050
3e     Sao Tomé-et-Principe 27 728 867
4e      Eswatini 29 437 500
5e      Djibouti 31 800 000
6e      Guinée-Bissau 52 878 400
7e      Vert 64 984 000
8e       Guinée équatoriale 65 749 584
9e        Somalie 87 000 000
10e      Seychelles 102 974 500

Les autres pays du classement incluent Sao Tomé-et-Principe, Eswatini, Djibouti, Guinée équatoriale, Somalie et Seychelles. Ces États insulaires ou à petite échelle bénéficient souvent d’une faible exposition aux marchés financiers internationaux, ce qui contribue à leur faible endettement.

Cependant, il est important de noter que le faible niveau d’endettement ne signifie pas nécessairement une économie robuste. Les pays du top 10 sont souvent des économies en développement avec des besoins de financement limités. À l’inverse, des nations comme la Côte d’Ivoire et le Cameroun affichent des niveaux d’endettement plus élevés mais investissent dans des projets structurants pour soutenir leur croissance économique.

Cette situation souligne l’importance d’une gestion financière rigoureuse et d’une mobilisation efficace des ressources internes pour réduire la dépendance aux emprunts extérieurs. Les pays africains doivent continuer à travailler pour garantir une stabilité économique durable tout en préservant leur intégrité financière.