TotalEnergies poursuit son retrait stratégique du continent africain avec la cession des blocs pétroliers Olo et Olo West au Nigéria à Aradel Holdings, une compagnie pétrolière locale. Cette transaction s’inscrit dans une politique de désengagement de l’Afrique, amorcée par le géant français depuis plusieurs mois, comme le souligne l’agence Ecofin.
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Ce mouvement de désinvestissement est loin d’être isolé. Fin juillet 2024, TotalEnergies avait déjà cédé 10 % de ses parts dans Shell Petroleum Development Company of Nigeria Limited, mettant ainsi fin à sa participation dans 18 projets pétroliers et gaziers dans le delta du Niger. Ces ventes illustrent la volonté de la multinationale de réorienter ses investissements vers d’autres régions du monde, laissant une part croissante du marché énergétique africain aux acteurs locaux.
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Cette dynamique pourrait avoir des répercussions majeures sur le secteur énergétique africain, notamment en termes d’opportunités pour les compagnies locales. Pour Aradel Holdings, l’acquisition des blocs Olo et Olo West représente une chance de renforcer sa présence dans l’industrie pétrolière nigériane, l’un des principaux marchés énergétiques du continent.
Toutefois, cette tendance au désengagement des grandes compagnies internationales pourrait également entraîner des défis pour les économies africaines dépendantes du pétrole, alors que le continent cherche à diversifier ses sources de revenus. La transition énergétique mondiale et les pressions pour réduire l’empreinte carbone pourraient influencer ces choix stratégiques et accélérer les transformations du secteur pétrolier africain.