Une vague de choc et de deuil a submergé la France ce mardi 10 juin 2025, lorsqu’un collégien a mortellement poignardé un surveillant lors d’un contrôle de sac de routine. L’événement tragique s’est déroulé dans l’est de la France, juste à l’extérieur de l’enceinte du collège.

La victime, une assistante d’éducation de 31 ans, a été agressée au couteau par un élève de 14 ans lors d’une procédure de sécurité apparemment banale. Malgré les secours, elle a succombé à ses blessures. Décrite par ses proches comme une mère aimante et une ancienne coiffeuse qui travaillait à l’école depuis septembre, sa mort brutale a suscité l’indignation nationale et un débat politique urgent.

Réaction nationale : « Une vague de violence insensée »

Le président Emmanuel Macron a condamné l’acte, le qualifiant de « vague de violence insensée » et a promis que le gouvernement resterait mobilisé pour lutter contre l’insécurité croissante dans les écoles.

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Le Premier ministre, François Bayrou, a appelé à une réponse rapide, suggérant de tester des portiques de détection d’armes aux entrées des écoles. Ses propos, intervenus quelques heures seulement après l’attaque choquante, soulignent la gravité de la situation.

La ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, présente sur les lieux, a confirmé que l’élève n’avait pas d’antécédents judiciaires, mais qu’il avait fait l’objet de deux exclusions temporaires plus tôt cette année. Il a depuis montré des signes d’amélioration de son comportement, a-t-elle noté.

Motif de l’agression du collégien : Santé mentale ou préméditation ?

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a souligné que l’enquête examinerait tous les aspects, y compris la possibilité de problèmes de santé mentale sous-jacents. « La réponse ne peut être uniquement sécuritaire », a-t-il souligné.

Cette tragédie s’ajoute à une série d’incidents violents survenus ces derniers mois à proximité d’écoles françaises, incitant les autorités à procéder à des contrôles aléatoires de sacs après l’agression mortelle au couteau d’un adolescent de 17 ans en mars. Cependant, nombreux sont ceux qui s’interrogent désormais sur l’efficacité et la sécurité de telles opérations, surtout lorsqu’elles sont menées par des personnels non affectés à la sécurité.