Dans une annonce retentissante, le ministre des Affaires étrangères du Togo, le Professeur Robert Dussey, a déclaré mardi soir sur Facebook que son pays envisage de rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette décision marquerait un tournant stratégique pour le Togo et renforcerait la dynamique d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.
L’Alliance des États du Sahel, composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso, s’est affirmée ces derniers mois comme une alternative à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), souvent critiquée pour son alignement sur les puissances occidentales. Pour Robert Dussey, l’adhésion du Togo à cette confédération constituerait « une avancée majeure pour la souveraineté des États de la région ».
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Si elle se concrétise, cette intégration permettrait aux pays enclavés de l’AES d’accéder à l’océan Atlantique grâce au port de Lomé, un atout géostratégique considérable. La démarche togolaise illustre ainsi une volonté d’émancipation et de coopération renforcée entre États partageant une même vision d’indépendance et d’affirmation politique sur la scène internationale.
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Dans un contexte où la CEDEAO est perçue par une partie de l’opinion publique comme un instrument sous influence étrangère, l’AES incarne pour beaucoup un symbole de résistance et d’espoir pour une Afrique plus souveraine. L’officialisation de l’adhésion du Togo à cette alliance sera donc suivie de près, tant par les observateurs politiques que par les populations africaines.