Le fleuve du Niger a atteint un niveau critique à Niamey, déclenchant des inquiétudes parmi les experts et les riverains. Le 19 août 2024, le niveau des eaux a frôlé la côte d’alerte rouge, atteignant 620, selon des rapports du centre Agrhymet de Niamey. Cette situation place les habitants vivant à proximité du fleuve dans une position vulnérable, alors que les risques d’inondations se multiplient.

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Maigari Issoufou, hydrologue à l’Agrhymet, a exprimé ses préoccupations face à cette montée des eaux. Malgré les efforts pour renforcer la digue de protection, le franchissement de ce seuil pourrait entraîner des ruptures, provoquant des inondations désastreuses. Il a exhorté les riverains à prendre des précautions, notamment en se préparant à d’éventuelles évacuations, car les conditions météorologiques actuelles favorisent encore des systèmes pluvio-orageux dans la région.

Cette menace d’inondations est exacerbée par des facteurs climatiques et humains. En plus des fortes pluies, les lâchers d’eau du barrage au Mali aggravent la situation. Les inondations deviennent récurrentes au Niger, mettant en lumière la nécessité d’une action urgente de la part des autorités étatiques pour protéger les populations vulnérables. Il est crucial que des mesures de prévention et d’intervention soient rapidement mises en place afin de limiter les dégâts et d’assurer la sécurité des habitants riverains du fleuve Niger.

Avec ces nouvelles inquiétantes, le sort des populations riveraines de Niamey reste suspendu à la gestion de cette crise hydrologique, qui pourrait s’aggraver dans les jours à venir si des actions concrètes ne sont pas entreprises à temps.