C’est un geste diplomatique marquant, le président américain Donald Trump a officiellement invité le pape Léon XIV à la Maison-Blanche. Cela pourrait être une rencontre historique entre deux personnalités américaines influentes, désormais à la tête de leurs univers respectifs : la politique et la foi.
Cette demande intervient quelques jours seulement après que le vice-président James David Vance a été reçu au Vatican, où il a personnellement remis la lettre d’invitation de Trump au pape nouvellement élu.
« Je veux le serrer dans mes bras », L’admiration ouverte de Donald Trump pour le nouveau pontife
Depuis l’élection du pape Léon XIV, premier Américain à diriger l’Église catholique romaine, Donald Trump n’a cessé d’exprimer son admiration. S’adressant récemment à ses partisans, Trump a déclaré :
LIRE AUSSI : Maison-Blanche : Donald Trump humilie le président Cyril Ramaphosa
« J’apprécie le Pape, et j’apprécie son frère. Saviez-vous qu’il vit en Floride ? Il apprécie MAGA, il apprécie Trump, et j’ai hâte de l’emmener à la Maison-Blanche. J’ai envie de lui serrer la main. J’ai envie de le serrer dans mes bras ». Le ton du président était chaleureux et personnel, reflétant une volonté manifeste de développer un lien fort avec le souverain pontife, malgré leurs désaccords politiques passés.
De critique à invité ? La vision complexe du Pape sur Trump
Avant son accession à la papauté, le pape Léon XIV critiquait ouvertement la position controversée de Trump sur l’immigration. Sur X (anciennement Twitter), il a repartagé des publications condamnant la politique frontalière de l’administration Trump et avait même exprimé des inquiétudes concernant J.D. Vance, aujourd’hui vice-président.
Cependant, avec le pontife portant désormais la mitre, Trump semble imperturbable face à leurs divergences passées, espérant établir un pont diplomatique entre le Vatican et Washington.
L’invitation de Trump n’est pas seulement cérémonielle : elle pourrait servir des objectifs stratégiques et politiques. Accueillir le premier pape américain à la Maison-Blanche serait non seulement symboliquement puissant, mais aussi électoraliste dans un pays où les électeurs catholiques représentent une part importante de la population.