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Variole du singe-Mpox : 39 cas confirmés au Nigeria

Le 17 août 2024, les autorités sanitaires nigérianes ont communiqué des chiffres préoccupants concernant la propagation du Mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe. Depuis le début de l’année, 39 cas de Mpox ont été confirmés sur 788 cas suspectés dans 33 des 36 États du pays. Heureusement, aucun décès n’a été signalé jusqu’à présent.

Lors d’une conférence de presse tenue à Abuja et retransmise par TVC News Nigeria, Jide Idris, directeur du Centre nigérian pour le contrôle et la prévention des maladies (NCDC), a fourni ces informations et a rassuré que, malgré l’augmentation du nombre de cas, la situation est sous contrôle pour le moment.

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Le Mpox, qui a connu une recrudescence mondiale, a révélé des chiffres inquiétants à l’échelle continentale. Depuis janvier 2022, 38.465 cas ont été recensés dans 16 pays africains, entraînant 1.456 décès. L’agence de santé de l’Union africaine, Africa CDC, a observé une augmentation de 160% du nombre de cas en 2024 par rapport à l’année précédente.

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Mpox : Symptômes et modes de transmission de la variole du singe
Mpox : Symptômes et modes de transmission de la variole du singe

La République Démocratique du Congo (RDC), le pays le plus gravement touché, a enregistré au moins 548 décès depuis le début de l’année. Cette situation alarmante est aggravée par la propagation du virus au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda, comme le souligne l’agence des Nations unies pour la santé.

Au Nigeria, les autorités sanitaires se concentrent sur la gestion des cas et la prévention de la propagation. Selon Odianosen Ehiakhamen, expert Mpox au sein du NCDC, les cas actuellement recensés sont de type clade 2, qui est associé à un taux de mortalité relativement bas, estimé à 0,1%. Le Nigeria a connu un pic de cas en 2022 avec 762 infections et 7 décès, suivi d’une baisse en 2023 avec 98 cas et deux décès.

Les efforts de surveillance et de contrôle sont en cours pour limiter la propagation du Mpox et éviter une nouvelle flambée. Les autorités nigérianes continuent de suivre de près la situation tout en collaborant avec les partenaires internationaux pour contenir cette maladie contagieuse et prévenir de nouveaux cas.

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