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Vladimir Poutine arrêté en Mongolie ?

Lundi 2 septembre 2024, Vladimir Poutine a fait une visite officielle en Mongolie, marquant ainsi son premier déplacement dans un pays membre de la Cour pénale internationale (CPI) depuis l’émission d’un mandat d’arrêt à son encontre pour crimes de guerre en Ukraine. L’accueil réservé au président russe à Oulan-Bator, malgré l’alerte internationale, souligne la complexité des relations diplomatiques et économiques de la Mongolie.

Le gouvernement mongol a choisi de ne pas exécuter le mandat d’arrêt international contre Poutine, déclenchant des critiques internationales. Un porte-parole du gouvernement a expliqué que le pays, dépendant à 95 % de ses produits pétroliers et à plus de 20 % de son électricité en provenance de Russie, se trouvait dans une position délicate. « Nos mains sont en quelque sorte liées, » a déclaré le porte-parole, mettant en avant l’importance stratégique de l’approvisionnement énergétique pour la survie économique du pays.

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La Mongolie, située entre la Russie et la Chine, doit jongler avec ses relations diplomatiques pour éviter de se fâcher avec ses puissants voisins tout en respectant ses engagements internationaux. Bien que membre de la CPI, Oulan-Bator a fait le choix de maintenir ses liens historiques et économiques avec la Russie, malgré les obligations imposées par la Cour.

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Cette décision a provoqué une réaction de la part de l’Union européenne, de l’Ukraine, et d’organisations de défense des droits de l’homme comme Amnesty International, qui ont critiqué la Mongolie pour son incapacité à arrêter Poutine. Heorhii Tykhii, porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, a qualifié cette omission de « coup dur porté à la CPI et au système de justice pénale internationale. »

Durant sa visite, Poutine a rencontré son homologue mongol Ukhnaagiin Khürelsükh et l’a invité au sommet des BRICS prévu en Russie en octobre. Le gouvernement mongol a justifié l’accueil de Poutine par le précédent historique des célébrations conjointes de la victoire soviético-mongole lors de la bataille de Khalkhin Gol en 1939.

Ce déplacement de Poutine, tout en mettant en lumière les défis géopolitiques de la Mongolie, soulève des questions sur le respect des engagements internationaux et la manière dont les petites nations équilibrent leurs intérêts face à des superpuissances.

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