Encore un rebondissement dans la guerre en Ukraine. Vladimir Poutine ne trouve plus en Volodymyr Zelensky, un interlocuteur légitime en Ukraine. Depuis l’expiration de son mandat le 20 mai dernier, Poutine a choisi ses propres interlocuteurs.
Le seul pouvoir légitime est le parlement ukrainien et le président de la Rada, selon des estimations préliminaires, a déclaré le Président russe à l’issue de ses pourparlers avec son homologue ouzbek.
Comme le précise Sputnik citant Poutine, si les élections en Ukraine ne sont pas organisées pendant la loi martiale, cela ne veut pas dire que le mandat présidentiel est prolongé. En effet, la Constitution de l’Ukraine prévoit une prolongation du mandat en cas de loi martiale, mais seulement celui du parlement. Il n’y a rien sur la prolongation du mandat présidentiel, a fait savoir le chef de l’État russe.
La loi martiale en question est l’instauration dans un pays d’un état juridique d’exception, au sein duquel l’armée assure le maintien de l’ordre à la place de la police ou en collaboration avec celle-ci. Elle est proclamée lors d’une crise profonde au sein d’un État, dans le cas d’un coup d’État ou d’une guerre civile.
En Ukraine, il faut préciser que le chef de l’État Volodymyr Zelensky avait annulé l’élection de 2024, expliquant cette décision par la loi martiale en vigueur dans le pays. Pendant cette période, les élections sont suspendues.
Tout cela fragilise la fin de la crise puisque Moscou a récemment déclaré que le sommet des 15 et 16 juin à Bürgenstock, en Suisse, visant à discuter des solutions au conflit ukrainien, serait totalement inutile sans la participation russe. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a confirmé que la Russie n’envisageait pas de participer au sommet qui se tiendra à Bürgenstock, en Suisse, les 15 et 16 juin.
A quand la fin de cette guerre ?
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