Alors que le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) n’a pas encore rendu son verdict dans l’enquête menée contre Samuel Eto’o, huit des farouches opposants de la star ont profité de l’occasion pour faire pression sur l’instance.
Le 26 juin dernier, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a été entendu par le jury disciplinaire de la CAF. Dans un contexte émaillé d’incidents, comme l’a révélé l’avocat d’Eto’o, l’ancien attaquant a dû répondre aux soupçons de trucage de matchs en vue de la promotion de Victoria United en première division camerounaise, ainsi que démontrer la pertinence et la validité de son partenariat avec la société de paris sportifs 1xBet.
Les ennemis de Samuel Eto’o sont pressés…
Une semaine plus tard, les détracteurs d’Eto’o s’impatientent déjà. Dans une lettre adressée au président de la FIFA, Gianni Infantino, et au patron de la CAF, Patrice Motsepe, quelque huit personnalités camerounaises, dont le président de la ligue professionnelle et son homologue des clubs amateurs, appellent à la rapidité du jugement du quadruple Ballon d’Or. La coalition s’inquiète du « temps d’attente anormalement long », alors que l’enregistrement téléphonique – impliquant Eto’o et le président de Victoria United – a été authentifié, et que des publications relatives à la société de paris ont été constatées par un huissier mis à la disposition du jury disciplinaire de la CAF.
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Commandez MaintenantLa FIFA et la CAF appelées à prendre leurs responsabilités
“Les faits et les preuves sont si confondants et si accablants qu’une si longue attente cache mal les interférences destinées à assurer l’impunité totale à Monsieur Samuel Eto’o Fils”, peut-on lire, sous-entendant dont l’existence de magouilles visant à blanchir l’ex-Lion Indomptable. Rappelant d’autre part que le quarantenaire est déjà sous le coup d’une sanction pour fraude fiscale de la justice espagnole, en plus d’une demande visant à le rendre inéligible à la fonction de président de la Fecafoot (il estaccusé de double nationalité), ses ennemis demandent à la FIFA et la CAF de prendre leurs responsabilités.