Dans une décision marquée par un retour à la rigueur budgétaire, Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition du Gabon, a récemment ordonné que les membres de son gouvernement ne puissent pas passer leurs congés à l’étranger. Selon un communiqué officiel diffusé par le colonel Ulrich Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), cette mesure fait suite à une instruction donnée lors du dernier conseil des ministres.
Lire aussi : Bénin : Deuxième cargaison de pétrole nigérien en route
Les membres du gouvernement gabonais, bien qu’autorisés à bénéficier d’une semaine de vacances, doivent désormais rester sur le territoire national pendant cette période. L’objectif, selon le communiqué, est de permettre aux responsables gouvernementaux de se familiariser davantage avec les réalités et les besoins des populations locales. Cette initiative est présentée comme un moyen de favoriser une proximité accrue avec les citoyens et de renforcer l’engagement des membres du gouvernement envers les enjeux nationaux.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLe communiqué précise que les voyages à l’étranger seront strictement réservés aux cas de force majeure ou pour des raisons de santé, sous réserve d’une autorisation expresse du président. Cette mesure vise également à réduire les dépenses publiques dans un contexte économique difficile. Le Gabon fait face à des contraintes budgétaires importantes, et la limitation des déplacements internationaux des membres du gouvernement est perçue comme une étape vers une gestion plus austère des ressources de l’État.
En restreignant les congés à l’intérieur du pays, le président Oligui Nguema cherche à minimiser les coûts associés aux voyages officiels et à promouvoir une gestion plus responsable des fonds publics. Cette décision s’inscrit dans une volonté plus large de rationaliser les dépenses gouvernementales et d’améliorer la transparence financière.