Les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) ont exprimé leurs regrets après l’agression survenue à Kinshasa le samedi 24 août 2024, où trois diplomates français ont été victimes de violences. L’incident, qui a impliqué des policiers congolais et des agents du parquet, s’est produit sur un site appartenant à la représentation diplomatique française, mettant en lumière des tensions liées à un conflit foncier.

Selon un communiqué du ministère congolais de la Justice publié lundi, des individus, dont certains policiers, ont fait irruption sur le site diplomatique dans l’intention de faire « déguerpir un diplomate français ». Un conseiller de coopération et d’action culturelle a été retenu de force pendant trois heures et frappé, tandis que deux autres diplomates ont été bousculés, mais heureusement non blessés.

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Les autorités congolaises ont réagi rapidement, annonçant l’arrestation de certains des auteurs de cette agression, tout en déplorant cet incident regrettable. L’ambassadeur de France en RDC, Bruno Aubert, a été reçu en urgence par le président Félix Tshisekedi pour discuter de cet événement. Les deux parties ont exprimé leur profond regret face à l’agression et ont souligné l’importance de respecter les conventions internationales qui protègent les missions diplomatiques.

Le litige à l’origine de cette agression trouve ses racines dans un conflit foncier. En effet, la justice congolaise avait déjà statué en faveur de la France l’année précédente, confirmant que le site en question appartenait à la représentation française depuis 1972.

La ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Wagner Kayikwamba, a également exprimé son regret face à cet incident, assurant que des mesures seraient prises pour éviter que de tels événements ne se reproduisent. Ces tensions rappellent la nécessité d’un dialogue renforcé pour apaiser les relations diplomatiques entre la RDC et la France.