Les tensions montent entre le Mali et l’Algérie après une déclaration controversée de l’ambassadeur algérien aux Nations unies. Lors d’une réunion du Conseil de sécurité, le représentant algérien a affirmé qu’une vingtaine de civils avaient été tués dans une attaque de drone dans le nord du Mali, provoquant une réponse immédiate et ferme de la part de l’ambassadeur malien, Issa Konfourou.
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Konfourou a qualifié ces accusations d’« infondées » et a accusé l’Algérie de relayer des informations non vérifiées, qu’il a décrites comme de la « propagande terroriste ». Il a défendu les Forces de défense et de sécurité du Mali, les qualifiant de « forces professionnelles » respectueuses des droits de l’homme et du droit international humanitaire. Le diplomate malien a également exhorté Alger à adopter une attitude plus constructive et respectueuse envers le Mali, en rappelant les liens historiques entre les deux pays.
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Commandez MaintenantLes forces maliennes, de leur côté, ont affirmé avoir mené une frappe de précision contre une vingtaine d’hommes armés dans la localité de Tinzaouatène, près de la frontière algérienne, le 25 août. Selon l’état-major malien, cette frappe faisait suite à la découverte d’équipements militaires lors d’une mission de reconnaissance.
Cet échange tendu entre les deux pays reflète les défis sécuritaires et diplomatiques complexes auxquels est confrontée la région du Sahel. Le Mali, en proie à des groupes armés terroristes, continue de défendre ses actions militaires, tandis que l’Algérie exprime des préoccupations sur les conséquences des opérations menées à proximité de ses frontières. Cette situation souligne l’importance d’un dialogue diplomatique renforcé pour apaiser les tensions et maintenir la coopération régionale face à des menaces communes.