Mardi, le vice-président kényan, Rigathi Gachagua, a été destitué par le Parlement, marquant un tournant significatif dans la politique du pays. Avec 281 députés votant en faveur de sa destitution, 44 s’y opposant et un député s’abstenant, cette décision souligne les tensions croissantes au sein du gouvernement.
Lire aussi : Liban en crise : le Bénin lance un appel urgent à ses citoyens
Rigathi Gachagua est accusé d’avoir soutenu des manifestations antigouvernementales en juin et d’être impliqué dans des affaires de corruption. Lors de son intervention devant le Parlement, il a fermement défendu son droit à la présomption d’innocence, déclarant que les accusations formulées par le député de Kibwezi, Mwengi Mutuse, étaient sans fondement et ne justifiaient pas une telle mesure sans procès équitable. Il a également exprimé sa douleur en évoquant la mémoire de son défunt frère, insistant sur le fait que les biens de ce dernier, acquis par un travail acharné, ne devraient pas être considérés comme issus de la corruption.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLa décision de destituer Gachagua pourrait avoir des implications profondes pour la dynamique du gouvernement, notamment pour les relations entre le président William Ruto et son vice-président. Le duo, qui avait remporté l’élection présidentielle d’août 2022 sous la bannière Kenya Kwanza/UDA, pourrait se retrouver à un tournant critique.
Le Sénat, qui doit désormais examiner les accusations portées contre Gachagua, aura la responsabilité de confirmer ou non sa destitution. Si cela devait se produire, le vice-président deviendrait le premier titulaire de ce poste à être destitué depuis l’adoption de la nouvelle constitution en 2010. Cette situation délicate rappelle la fragilité des alliances politiques au Kenya et la capacité des institutions à traiter des affaires de corruption et de gouvernance.