L’ancien président sénégalais Macky Sall, battu lors de l’élection présidentielle de 2024, s’apprête à faire un retour remarqué dans l’arène politique. Le 15 octobre, dans une interview accordée à Bloomberg, il a exposé les motivations de sa participation aux élections législatives anticipées prévues pour le 17 novembre. Sall a déclaré : « J’ai accepté de renforcer l’opposition pour éviter une majorité toute-puissante qui pourrait être tentée de mener le pays sur une mauvaise voie. » Ce choix, significatif, souligne son engagement à maintenir un équilibre politique au Sénégal.

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Bien qu’il ait été confirmé comme tête de liste de la coalition Takku Wallu, l’ancien chef d’État n’a pas précisé s’il retournera au Sénégal pour mener sa campagne. Les avis divergent à ce sujet. Certains de ses proches affirment qu’il envisage de revenir, tandis que des sources comme Jeune Afrique rapportent qu’il pourrait rester au Maroc pour sa campagne.

Ce retour potentiel au bercail n’est pas sans risques. Des membres du nouveau régime, comme Fadilou Kaïta, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, ont évoqué des poursuites judiciaires contre Macky Sall pour haute trahison. Ces menaces pourraient compliquer davantage son retour, laissant planer une incertitude sur l’accueil qui lui serait réservé.

Ainsi, Macky Sall semble déterminé à jouer un rôle actif dans la politique sénégalaise, malgré un contexte tumultueux. Son retour pourrait non seulement influencer les résultats des législatives, mais également redéfinir les contours de l’opposition au Sénégal, dans un paysage politique en pleine mutation.