Ce mercredi matin, à Agnam, dans le village de Thiodaye au Sénégal, le cortège d’Ousmane Sonko, tête de liste du parti d’opposition Pastef, a été de nouveau attaqué. Cet incident, le deuxième en l’espace de quelques jours, témoigne de la montée des tensions entourant la campagne pour les législatives anticipées. Le climat politique sénégalais se fragilise, laissant présager une période électorale tendue.
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L’identité des assaillants demeure inconnue, mais leur cible était claire : ils ont pris pour cible la sécurité d’Ousmane Sonko et les militants de Pastef qui accompagnaient le leader dans sa caravane de campagne. La situation a rapidement dégénéré, nécessitant une intervention des forces de gendarmerie pour ramener le calme. Cet événement s’ajoute à une série de violences politiques qui inquiètent les autorités sécuritaires, de plus en plus vigilantes face aux risques de déstabilisation en pleine période électorale.
En réaction, Ousmane Sonko, figure emblématique de l’opposition, devrait prendre la parole dans les médias pour réagir à cette attaque. Cette intervention est attendue avec impatience par ses partisans, qui s’inquiètent de l’impact de ces incidents sur la sécurité de leur leader et la stabilité de la campagne électorale.
Cette recrudescence de la violence jette une ombre sur l’ambiance électorale au Sénégal, suscitant des inquiétudes pour le déroulement pacifique des législatives. Les sympathisants de Sonko redoutent de nouvelles attaques, tandis que le pays observe avec appréhension cette escalade des hostilités, signe d’un climat politique de plus en plus polarisé et sensible.