En Afrique de l’Ouest, la dette continue de poser des défis importants alors que les pays cherchent à équilibrer la croissance économique et la stabilité financière. Les dernières données du FMI révèlent que le Ghana, le Sénégal et la Guinée-Bissau sont en tête de la région en termes de niveaux de dette publique.

Voici un aperçu des 10 pays d’Afrique de l’Ouest les plus endettés en 2024

1) Ghana : en tête avec un ratio dette/PIB de 82,51 %

Le Ghana arrive en tête de liste avec une dette s’élevant à 82,51 % de son PIB. Ce lourd fardeau de la dette est principalement dû à l’affaiblissement de la monnaie et à des déficits budgétaires persistants, qui pèsent sur les finances du pays. Le paysage économique du Ghana est encore plus compliqué par sa forte dépendance aux importations, ce qui crée des pressions supplémentaires sur ses réserves de change.

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2) Sénégal : La dette à 84,34 % du PIB

Le Sénégal se classe au deuxième rang, avec une dette atteignant 84,34 % du PIB. Des investissements importants dans les infrastructures et les projets urbains ont augmenté le poids de la dette. Cependant, le Sénégal compte sur son secteur énergétique en expansion pour augmenter ses revenus futurs et réduire progressivement sa dette publique.

3) Guinée-Bissau : La dette atteint 77,04 %

Avec un niveau d’endettement de 77,04 % du PIB, la Guinée-Bissau se classe au troisième rang. La diversité économique limitée et les défis politiques ont entravé les efforts visant à stabiliser ses finances, ce qui rend difficile la gestion efficace de la dette publique.

4) Togo : un ratio dette/PIB de 69,74 %

Le Togo occupe la quatrième place avec un ratio dette/PIB de 69,74 %. L’engagement du pays en faveur du développement des infrastructures et de la diversification économique a conduit à des niveaux d’emprunt plus élevés. Le Togo doit équilibrer ses ambitions avec une gestion prudente de la dette pour soutenir la croissance.

5) Côte d’Ivoire : la dette reste élevée à 59,28 %

En cinquième position, le ratio dette/PIB de la Côte d’Ivoire s’élève à 59,28 %. Bien que le pays ait connu une croissance économique robuste, le niveau élevé de la dette reflète la nécessité de financer des projets et des réformes majeurs. La Côte d’Ivoire vise à tirer parti de cette dette pour poursuivre son développement tout en surveillant sa viabilité financière.

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6) Burkina Faso : 57,36 % de dette/PIB

Le Burkina Faso se classe au sixième rang avec un niveau de dette publique de 57,36 % du PIB. Les problèmes de sécurité et les contraintes économiques ont détourné les ressources des secteurs clés, affectant la capacité du pays à gérer efficacement sa dette publique.

7) Mali : dette à 55,72 %

Avec un ratio d’endettement de 55,72 %, le Mali se classe au septième rang. Les préoccupations sécuritaires persistantes et la dépendance à l’aide étrangère rendent la gestion de la dette difficile, rendant le pays vulnérable aux fluctuations économiques internationales.

8) Bénin : 53,98 % de dette par rapport au PIB

Le ratio d’endettement du Bénin s’élève à 53,98 %, ce qui le place au huitième rang. La trajectoire de croissance actuelle du pays comprend des investissements importants dans les infrastructures, ce qui nécessite un équilibre prudent pour éviter une accumulation excessive de la dette.

9) Niger : niveau d’endettement modéré à 51,65 %

Le Niger se classe au neuvième rang avec un ratio dette/PIB de 51,65 %. Bien que relativement modérée, la dette du Niger met en évidence sa dépendance à l’égard de l’aide extérieure pour le développement, en particulier dans des domaines comme l’éducation et les infrastructures.

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10) Nigéria : Complète le Top 10 avec 51,28 % de dette par rapport au PIB

Le Nigéria termine la liste avec un niveau d’endettement de 51,28 % du PIB. Bien qu’il soit l’une des plus grandes économies d’Afrique, le Nigéria est confronté à des défis dans la gestion de sa dette en raison des fluctuations des prix du pétrole, de la volatilité des devises et de la forte croissance démographique, qui mettent à rude épreuve son cadre économique.

Pour bon nombre de ces pays, la dette reste une arme à double tranchant : nécessaire à la croissance mais difficile à gérer. Chaque nation est confrontée à des circonstances et des stratégies économiques uniques, des difficultés monétaires du Ghana aux objectifs de développement de la Côte d’Ivoire.