Coup de tonnerre dans le paysage politique sud-africain : Jacob Zuma, ancien président et figure emblématique de la lutte anti-apartheid, a été officiellement exclu de l’African National Congress (ANC). La décision, annoncée le vendredi 22 novembre, a été confirmée par le Comité national de discipline d’appel (NDCA) de l’ANC, marquant une rupture historique avec l’héritage de Zuma.
Selon le communiqué du parti fondé par Nelson Mandela, cette exclusion découle de « la forme la plus grave d’indiscipline ». En soutenant ouvertement un autre parti lors des dernières élections législatives, Jacob Zuma aurait porté une « attaque directe envers la mission historique » de l’ANC. Un acte jugé inacceptable par la direction du parti, qui rappelle que « aucun individu n’est plus important que notre mouvement ».
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Ce tournant marque un bouleversement interne pour l’ANC, un parti qui fut autrefois l’épine dorsale de la lutte contre l’apartheid. Zuma, autrefois chef du bras armé de l’ANC, avait conduit ce dernier à des victoires décisives. Son exclusion met en lumière les tensions croissantes au sein d’une formation en quête de renouvellement après des années de controverses.
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Commandez MaintenantParallèlement, le soutien de Jacob Zuma au MK, une nouvelle formation politique, a permis à celle-ci de se hisser à la troisième place des législatives, avec 14 % des voix. Bien qu’il n’ait pas été candidat lui-même, ce résultat reflète encore son influence dans l’arène politique sud-africaine.
L’exclusion de Zuma ouvre ainsi une nouvelle ère, non seulement pour l’ANC, mais également pour le paysage politique sud-africain, désormais plus fragmenté que jamais. Les mois à venir s’annoncent décisifs pour l’avenir de l’ANC et pour celui de Jacob Zuma.