Le président américain Donald Trump a officiellement annoncé le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) lors d’un discours prononcé depuis le Bureau ovale, quelques heures après son investiture. Justifiant cette décision, Trump a critiqué l’OMS pour sa gestion de la pandémie de COVID-19 et a dénoncé son incapacité à se libérer de l’influence politique de certains États membres, notamment la Chine. Il a déclaré que l’organisation avait « escroqué » les États-Unis, qui contribuent à hauteur de 18 % de son budget total, soit environ 500 millions de dollars, tandis que la Chine ne verse que 39 millions.

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Le décret signé par Trump suspend immédiatement tout transfert de fonds vers l’OMS et charge les agences fédérales d’identifier des partenaires capables d’assumer les activités précédemment menées par l’organisation. Ce retrait, qui sera effectif dans un délai de 12 mois, pourrait avoir des conséquences significatives sur plusieurs programmes de santé publique mondiaux, particulièrement ceux liés à la lutte contre la tuberculose.

 

L’OMS a exprimé son regret face à cette décision et a appelé à un dialogue constructif avec les autorités américaines, soulignant que le départ des États-Unis pourrait affaiblir l’influence du pays sur la scène mondiale et augmenter les risques sanitaires. Des experts en santé publique ont également averti que ce retrait pourrait nuire aux capacités de surveillance épidémique des États-Unis et compromettre leur accès à des données cruciales pour le développement de vaccins et de traitements.

Cette annonce s’inscrit dans la continuité des critiques formulées par Trump lors de son premier mandat, où il avait déjà envisagé un retrait de l’OMS en raison d’accusations similaires. Le contexte actuel, marqué par une forte circulation du virus H5N1 aux États-Unis, accentue les inquiétudes quant aux conséquences potentielles d’une telle décision sur la santé publique mondiale.