Le 30 janvier 2025, la France a officiellement achevé son retrait militaire du Tchad en évacuant sa dernière base, le camp Sergent Adji Kossei, situé à N’Djamena. Cet événement marque la conclusion d’une coopération militaire qui a duré plusieurs décennies, symbolisant un tournant majeur dans les relations entre Paris et N’Djamena.
Le gouvernement tchadien avait annoncé en novembre 2024 la cessation de cette collaboration, entraînant un retrait progressif des forces françaises. Ce départ est le résultat d’une rupture des accords bilatéraux, signés en 1978 et révisés en 2019, désormais jugés obsolètes par les autorités tchadiennes.
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La cérémonie officielle qui a suivi ce retrait a été saluée par le président tchadien Mahamat Idriss Déby comme un « départ définitif et complet ». Ce moment historique souligne non seulement la fin de la présence militaire française au Tchad, mais aussi celle de son influence au Sahel. En effet, d’autres pays de la région tels que le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont également demandé le départ des troupes françaises, témoignant d’un désengagement plus large de Paris en Afrique.
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Commandez MaintenantLa France maintient néanmoins une présence militaire à Djibouti et au Gabon, où aucun retrait n’est prévu pour l’instant. Ce changement stratégique reflète une évolution des dynamiques géopolitiques sur le continent africain. Les relations entre la France et ses anciennes colonies sont en pleine mutation, avec un rapprochement croissant vers d’autres puissances comme la Russie.
Le retrait du Tchad pourrait donc être perçu comme un indicateur des nouveaux équilibres qui se dessinent en Afrique, où les nations cherchent à redéfinir leurs alliances et leurs partenariats militaires.