Le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) traverse une zone de turbulence à quelques mois de la présidentielle de 2025. La radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale, synonyme d’inéligibilité, a fait l’effet d’un séisme au sein de la formation politique. Face à ce bouleversement, Valérie Yapo, membre du bureau politique, monte au créneau et appelle à une réaction rapide et stratégique.
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Estimant que Tidjane Thiam « n’est pas Dieu », Valérie Yapo critique sévèrement l’attitude de celui qu’elle accuse d’« amateurisme ». Elle rejette l’idée selon laquelle le PDCI n’aurait pas d’autre alternative à la candidature de l’ancien patron de Crédit Suisse. Pour elle, le parti regorge de personnalités expérimentées, citées nommément : Jean-Louis Billon, Thierry Tanoh, Jean-Marc Yacé, et même elle-même, qu’elle évoque comme potentielle candidate. « Il y a même des femmes », affirme-t-elle, plaidant pour une ouverture du débat au sein de la direction.
Derrière sa sortie, se dessine une crainte profonde : celle de voir le PDCI sombrer dans l’oubli politique. « Depuis 2010, nous n’avons pas participé à une élection », rappelle-t-elle. Selon elle, si aucune candidature alternative n’est proposée dans les plus brefs délais, « le PDCI risque de mourir petit à petit ».
Elle en appelle donc à un sursaut collectif. Le temps presse, et pour Valérie Yapo, une seule option demeure : désigner de toute urgence un nouveau candidat capable de porter les couleurs du parti et d’éviter le naufrage annoncé.