À quelques mois de l’élection présidentielle prévue en octobre 2025, la Côte d’Ivoire semble s’enliser dans une impasse politique préoccupante. Face à la montée des tensions, la France, soutenue par les Nations Unies, exhorte le président Alassane Ouattara à engager un dialogue franc avec les figures majeures de l’opposition Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro ainsi qu’avec la société civile.
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Ces appels font suite à la disqualification controversée de plusieurs leaders politiques, écartés de la liste électorale. Parmi eux, Tidjane Thiam, radié pour double nationalité malgré l’abandon de sa citoyenneté française en mars 2025 ; Laurent Gbagbo, condamné par contumace pour un prétendu braquage de la BECEAO que l’institution elle-même nie avoir subi ; Guillaume Soro, exilé, condamné à perpétuité pour tentative de coup d’État. Ces exclusions alimentent un climat de frustration et d’exclusion politique dénoncé par l’ONU.
