Cinq ans après l’apparition du SARS-CoV-2, l’épidémie de Covid-19 continue de produire de nouveaux variants. Le dernier en date, NB.1.8.1, détecté récemment en France, suscite l’attention des autorités sanitaires. Déjà responsable d’une importante vague épidémique en Chine, à Hong Kong, en Thaïlande et à Singapour, ce variant pourrait s’imposer comme dominant dans les prochains mois, selon le professeur Antoine Flahault, épidémiologiste à l’Université de Genève.

En France, la situation reste pour l’instant sous contrôle. Après deux pics observés à l’été et à l’automne 2024, aucun rebond significatif n’a été constaté cet hiver. Santé Publique France indique que les taux de passage aux urgences sont restés très faibles depuis janvier 2025. Le variant XEC domine encore, mais NB.1.8.1 fait progressivement son entrée, avec au moins quatre cas recensés.

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Cliniquement, les symptômes de NB.1.8.1 restent similaires à ceux des précédentes souches : fièvre, fatigue, douleurs musculaires, troubles digestifs et une pharyngite très douloureuse, caractéristique rapportée en Asie. Le variant n’est pas plus virulent, mais comme toujours, il menace surtout les personnes vulnérables : personnes âgées, immunodéprimées ou atteintes de maladies chroniques.

Une nouvelle campagne de vaccination est en cours jusqu’au 14 juin 2025, ciblant prioritairement les plus fragiles, avec des vaccins jugés efficaces contre les formes symptomatiques et graves de ce nouveau variant, selon l’OMS. À ce stade, le risque pour la santé publique mondiale est jugé « faible ».

La vigilance reste de mise, notamment avec la recrudescence des cas en Asie et l’extension du variant à plusieurs pays européens. Toutefois, les autorités sanitaires rappellent que la situation actuelle ne justifie ni panique ni mesures drastiques, mais un suivi rigoureux.