Frappes israéliennes : l’Iran répond par une contre-offensive brutale (vidéo)

Le Proche-Orient vit sans doute l’un de ses épisodes les plus explosifs depuis des décennies. En réponse aux frappes israéliennes massives menées vendredi 13 juin sur son sol, l’Iran a déclenché dans la nuit de samedi une nouvelle salve de missiles balistiques visant le territoire israélien. Ce cycle de représailles, inédit par son ampleur, fait craindre une véritable escalade militaire au cœur d’une région déjà fragile.

Selon l’ambassadeur israélien aux États-Unis, Yechiel Leiter, l’Iran aurait lancé pas moins de 150 missiles en trois vagues successives. À Tel-Aviv, les sirènes ont retenti à répétition, poussant la population à se réfugier dans les abris, tandis que des explosions secouaient plusieurs quartiers. Un immeuble résidentiel a été gravement touché, provoquant scènes de panique et blessures. Une femme a perdu la vie et une quarantaine de personnes ont été blessées.

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À Téhéran, la riposte israélienne de vendredi a laissé des traces profondes. L’attaque ciblait plus de 200 sites militaires et nucléaires. D’après les autorités iraniennes, elle a fait au moins 78 morts et plus de 320 blessés, principalement des civils. Des personnalités de premier plan ont également péri, notamment le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, ainsi que plusieurs scientifiques impliqués dans le programme nucléaire.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a revendiqué ces frappes comme une réponse directe aux « préparatifs nucléaires irréversibles » de Téhéran. Il affirme que l’arsenal iranien, comprenant près de 2 000 missiles balistiques, représente une menace existentielle. Dans un message vidéo, il a averti que les frappes « allaient se poursuivre », appelant même la population iranienne à se soulever contre son propre régime.

Sur le terrain, les infrastructures stratégiques de l’Iran ont été visées : sites d’enrichissement d’uranium à Natanz, Fordo, ou encore Ispahan, mais aussi plusieurs bases militaires. Si l’Iran reconnaît des dégâts, l’Organisation iranienne de l’énergie atomique assure que les installations souterraines n’ont pas été gravement atteintes. Toutefois, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé que certaines structures de surface ont été entièrement détruites.

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En parallèle, l’atmosphère à Téhéran s’alourdit. Dans les rues, des foules en colère scandent « Mort à Israël, mort à l’Amérique », tandis que les stations-service sont prises d’assaut. Une explosion a été signalée près de l’aéroport de Mehrabad, renforçant la tension. La capitale vit au rythme des alarmes et de la peur d’une guerre totale.

Les appels à la désescalade se multiplient. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté à « mettre fin aux violences et privilégier la diplomatie ». Mais l’annonce d’un possible échec des négociations entre Téhéran et Washington, prévues à Oman, rend cet espoir bien fragile.

Dans une région où chaque étincelle peut devenir incendie, la confrontation entre Israël et l’Iran semble désormais engagée sur une voie périlleuse. Le monde retient son souffle.

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