Un ancien lieutenant des garde-côtes américains a été arrêté et inculpé pour avoir proféré des menaces explicites d’assassinat contre le président Donald Trump. Cette nouvelle affaire ravive ainsi les inquiétudes concernant les violences à motivation politique aux États-Unis.
Peter Stinson, qui a servi de 1988 à 2021 et était connu pour son rôle de tireur d’élite et d’instructeur à la FEMA, se retrouve désormais au centre d’une enquête fédérale. Les autorités l’accusent d’avoir publié une série de menaces violentes en ligne, notamment des mentions explicites d’utilisation d’armes à feu, de poison et de couteaux pour commettre une attaque contre Trump.
Des documents judiciaires révèlent des messages en ligne glaçants
Selon les documents judiciaires, Stinson aurait utilisé les réseaux sociaux pour promouvoir un discours inquiétant. Dans une publication, il est accusé d’avoir fait référence au numéro 8647, un code prétendument lié à un tweet de l’ancien directeur du FBI James Comey, interprété par certains extrémistes comme un appel à la violence.
LIRE AUSSI : Guerre Israël-Iran : Le message urgent de Donald Trump au monde entier
Le suspect aurait également déclaré que Trump devait être « éliminé », un terme que les procureurs considèrent comme cohérent avec des termes auparavant associés aux assassinats ciblés. Ces messages ont rapidement attiré l’attention des autorités fédérales, ce qui a conduit à une enquête plus large sur les activités de Stinson et ses potentielles affiliations à des mouvements extrémistes.
Liens avec ANTIFA et idéologie violente
L’un des éléments les plus alarmants révélés par l’enquête est l’appartenance de Stinson à ANTIFA, un mouvement politique décentralisé souvent associé à l’activisme antifasciste. « La violence est intrinsèquement nécessaire », aurait-il écrit, tout en exprimant sa conviction de la victoire inéluctable d’ANTIFA.
LIRE AUSSI : Immigration : La star de TikTok, Khaby Lame, victime de la répression de Donald Trump
Dans une autre déclaration troublante publiée sur BlueSky, Stinson aurait écrit : « Quand Trump mourra, la fête sera immense. » Ce message, publié le 11 juin, est désormais utilisé comme preuve clé dans l’affaire le concernant.
Stinson est accusé d’avoir proféré des menaces contre un président américain, une infraction fédérale grave passible d’une lourde peine de prison. Il devrait comparaître devant un tribunal fédéral dans les prochains jours, où la nature et la portée des accusations seront officiellement présentées.