Alors que la guerre Iran-Israël s’intensifie, le président russe Vladimir Poutine saisit l’occasion pour se présenter comme un médiateur potentiel dans l’un des conflits les plus explosifs qui menacent la stabilité mondiale actuelle.
Face à l’escalade spectaculaire des violences entre les deux pays ces derniers jours, le Kremlin a déclaré son intention de faciliter le dialogue et de favoriser une résolution diplomatique. Poutine a exprimé ses inquiétudes lors d’un entretien téléphonique avec le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyane, avertissant que la trajectoire actuelle pourrait plonger toute la région dans le chaos.
Vladimir Poutine met en garde contre des « conséquences extrêmement négatives » de la guerre Iran-Israël
Peu après cet échange téléphonique, le Kremlin a publié une déclaration soulignant la « profonde préoccupation » de Poutine face aux hostilités en cours entre Téhéran et Tel-Aviv. Selon ce communiqué, Poutine a « confirmé la volonté de la Russie de fournir une assistance en médiation » afin de ramener les deux parties à la table des négociations.
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Les deux dirigeants ont convenu que si le conflit continuait de s’envenimer, cela pourrait avoir des conséquences catastrophiques non seulement pour le Moyen-Orient, mais aussi pour la paix et la sécurité mondiales. Ils ont souligné l’urgence d’une désescalade et d’une intervention diplomatique immédiate.
Une situation fragile s’aggrave
Le conflit actuel s’est envenimé après qu’Israël a lancé une campagne de frappes aériennes massives vendredi dernier, provoquant une riposte rapide de l’Iran par des attaques de drones et de missiles. Cet échange de coups de poing a fait des centaines de victimes et fait craindre une guerre régionale.
Sous l’œil inquiet de la communauté internationale, la Russie, malgré ses propres errements géopolitiques, tente de tirer parti de sa position unique de pays disposant de canaux ouverts à la fois avec l’Iran et Israël.
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Poutine sur la corde raide diplomatique
Les relations de la Russie avec ces deux pays confèrent à Poutine une crédibilité rare dans ce contexte. Si Moscou a renforcé ses liens militaires avec l’Iran, notamment dans le contexte de la guerre en Ukraine, elle a également préservé de solides relations diplomatiques et économiques avec Israël.
Ces derniers jours, le président Poutine aurait eu des entretiens séparés avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le président iranien nouvellement élu Massoud Pezeshkian, présentant la Russie comme un acteur neutre capable de faciliter la paix.