Accord de pêche : l’UE ignore le Sénégal et renoue avec ce pays

La Côte d’Ivoire et l’Union européenne ont signé un nouvel Accord de partenariat de pêche durable, marquant un engagement renouvelé entre les deux parties. Ce protocole, scellé par Sidi Tiémoko Touré, Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, et Francesca Di Mauro, Ambassadeur de l’UE, couvrira une période de quatre ans.

Évalué à 2 milliards de FCFA (2,967 millions d’euros), cet accord fixe un quota annuel de 6 100 tonnes de thon, soit une augmentation de 600 tonnes par rapport au précédent protocole. Il s’inscrit dans la Stratégie nationale de gestion des pêches, alignée sur la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA 2024-2028).

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Ce partenariat vise à renforcer l’attractivité du Port d’Abidjan, soutenir l’industrialisation du secteur et générer des emplois. En parallèle, il prévoit le renforcement des capacités scientifiques et techniques, la professionnalisation des acteurs locaux, ainsi qu’une lutte accrue contre la pêche illicite.

Cependant, contrairement à l’accord précédent, le nombre de navires européens autorisés passe de 36 à 32. Cette réduction témoigne d’un effort pour équilibrer exploitation et durabilité des ressources marines.

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Alors que la Côte d’Ivoire et l’UE consolident leur coopération, Dakar prend une autre direction. L’Union européenne n’a pas renouvelé son Accord de pêche avec le Sénégal, évoquant des lacunes dans la lutte contre la pêche illicite. De leur côté, les autorités sénégalaises affirment avoir refusé les termes proposés, jugés incompatibles avec les intérêts nationaux.

Ces décisions illustrent les défis liés à la gestion durable des ressources halieutiques en Afrique de l’Ouest, où la pêche illégale, notamment par des flottes étrangères, continue de poser de sérieux problèmes environnementaux et économiques.

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