La Côte d’Ivoire a toutes les raisons de se réjouir ! Le 22 mai 2025, au prestigieux Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, la nation a vécu un moment de fierté et d’émotion. L’attiéké, ce plat à base de manioc si cher aux Ivoiriens, a été officiellement reconnu par l’UNESCO comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Le certificat d’inscription a été remis en mains propres au président Alassane Ouattara par Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, lors de la cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix.
L’attiéké : Plus qu’un simple plat
Pour de nombreux Ivoiriens, c’est plus qu’un simple plat : c’est un art de vivre. Préparé à partir de semoule de manioc fermentée et granulée, ce plat représente des siècles de tradition et de cohésion communautaire. Sa préparation est un art culinaire unique, transmis de génération en génération, principalement par les femmes des régions lagunaires de Côte d’Ivoire.
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Le processus lui-même, de la fermentation du manioc à la délicate cuisson à la vapeur, exige patience et savoir-faire ancestral. Ce trésor culturel est depuis longtemps un incontournable des tables ivoiriennes, souvent servi avec du poisson grillé, des sauces épicées et des légumes frais.
Une tradition reconnue mondialement
Audrey Azoulay n’a pas caché son admiration. « Je tiens à féliciter la Côte d’Ivoire pour la reconnaissance internationale de l’attiéké », a-t-elle déclaré. Elle met en exergue son importance en tant que symbole culturel profondément ancré dans le patrimoine. Si ce plat a officiellement été inscrit sur la liste de l’UNESCO le 4 décembre 2024, la remise officielle du certificat à Abidjan a consolidé cet honneur sur la scène internationale.
Cette reconnaissance ne se limite pas à la gastronomie : elle vise à honorer le savoir-faire, la résilience et l’identité du peuple ivoirien, en particulier des femmes qui ont préservé cette tradition avec fierté et dévouement.
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Ce moment a été rendu encore plus spécial par la prestigieuse cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la paix, où António Luís Santos da Costa a été honoré pour sa contribution à la paix. Cette double célébration – paix et patrimoine – a parfaitement illustré l’esprit d’unité et de fierté qui caractérise la Côte d’Ivoire aujourd’hui.
Grâce à cette reconnaissance mondiale, le patrimoine culinaire ivoirien fait un pas décisif sur la scène internationale. L’inscription de l’attiéké ouvre des portes au tourisme culturel, à l’éducation et à la reconnaissance internationale de la gastronomie africaine. Elle rappelle que la nourriture n’est pas seulement un aliment : c’est un récit, une tradition et une richesse culturelle.