Les Forces de défense et de sécurité (FDS) du Bénin ont récemment empêché le transport d’une importante quantité de vivres vers le Niger. Cette cargaison a été interceptée le week-end dernier à Karimama, une commune située au nord du Bénin, à plusieurs kilomètres de Cotonou.

Près de 900 sacs de maïs et une cinquantaine de sacs de mil ont été saisis par les FDS, selon un rapport de Bip FM. Les marchands tentaient de faire passer ces produits au Niger via Karimama. Cette action fait partie des mesures prises par le Bénin en réponse à la fermeture de la frontière nigérienne à Malanville et à l’escalade du conflit entre les deux pays.

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Le Bénin a interdit l’exportation de vivres vers le Niger en réaction à cette fermeture, car les marchands utilisaient des voies détournées, y compris le trafic fluvial, pour continuer à exporter des vivres vers le Niger. Le président béninois a justifié cette interdiction en affirmant que l’exportation massive de vivres vers le Niger était « l’unique cause » de l’augmentation des prix sur les marchés locaux. Par exemple, le prix du maïs avait grimpé jusqu’à 450 FCFA par kilogramme.

Cette mesure vise à stabiliser les prix des denrées alimentaires au Bénin et à éviter les pénuries causées par le trafic informel. En réprimant ce commerce illégal, les autorités béninoises espèrent également renforcer la sécurité alimentaire dans le pays et atténuer les tensions économiques internes.

La saisie de cette cargaison de vivres montre la détermination du Bénin à faire respecter ses nouvelles régulations en matière de commerce transfrontalier, malgré les défis posés par le conflit avec le Niger. Les actions des FDS sont un exemple des efforts déployés pour maintenir la stabilité et la sécurité dans la région face à des situations géopolitiques complexes.