À compter du 1er août 2025, le Bénin met en œuvre une réforme significative dans la gestion de ses établissements pénitentiaires : toute visite à un détenu sera désormais conditionnée par la présentation d’un document officiel d’autorisation. Cette décision vise à renforcer la sécurité et à mieux encadrer les interactions entre les prisonniers et le monde extérieur.

Selon les autorités pénitentiaires béninoises, plusieurs types de documents seront exigés pour accéder aux centres de détention : un permis de visite, un permis de communiqué, un laissez-passer ou une autorisation de visite dûment validée. L’obtention de ces documents est facilitée par une plateforme numérique dédiée (https://permis.justice.bj/), démontrant ainsi la volonté des autorités d’associer transparence et modernisation à cette réforme.

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Toutefois, une exception demeure : les visites destinées exclusivement à la remise de repas ou de médicaments pourront toujours s’effectuer sans présentation d’un permis, conformément aux précisions apportées par l’Agence pénitentiaire du Bénin. Cette mesure, à la fois stricte et équilibrée, entend concilier le respect des droits fondamentaux des détenus avec les impératifs de sécurité nationale.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte de vigilance accrue autour des institutions carcérales, notamment après divers incidents ayant mis en lumière certaines failles du système. En encadrant plus rigoureusement l’accès aux détenus, le gouvernement béninois entend ainsi prévenir les trafics, les complicités externes et les tentatives d’évasion.

Ce nouveau dispositif marque une étape importante dans la politique pénitentiaire du pays, et pourrait à terme inspirer d’autres États de la région confrontés aux mêmes défis.