L’installation des nouveaux membres du Conseil Économique et Social (CES) du Bénin marque le début d’une 7ᵉ mandature sous haute tension. La cérémonie, empreinte de sobriété, s’est déroulée le lundi 24 février 2025, sous la présidence du chef de l’État, Patrice Talon, en présence des plus hautes autorités du pays.
Neuf membres du Conseil National et douze Coordonnateurs départementaux ont pris leurs fonctions, avec pour mission d’éclairer les projets de loi et de promouvoir le dialogue social et le développement équilibré du pays. Le président de l’Assemblée nationale a souligné leur rôle crucial de « pont entre les citoyens et les gouvernants ».
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Cependant, le CES est confronté à un défi de légitimité. Souvent critiqué pour son efficacité, son existence même a été remise en question lors de la réforme constitutionnelle de 2019. Patrice Talon, conscient de ces enjeux, a adressé un avertissement sans détour aux nouveaux membres : la pérennité de l’institution dépendra de leur capacité à contribuer à une politique de développement pertinente.
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Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantAu-delà de ses prérogatives traditionnelles, le CES est désormais appelé à s’engager davantage dans la gouvernance participative et à renforcer son rôle dans la préservation de la paix et de la cohésion nationale. Cela implique une interaction plus étroite avec la société civile et les acteurs socio-économiques.
Cette nouvelle orientation permettra-t-elle au CES de prouver sa nécessité ? La 7ᵉ mandature est mise à l’épreuve, avec une exigence de résultats concrets pour assurer sa survie. L’avenir du Conseil Économique et Social du Bénin se joue donc sur un fil.