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Nigéria : Un mort et trois blessés dans l’effondrement d’un immeuble à Lagos

Publié le 19/05/2025 - 03:05

3 min

Une tragédie déchirante a frappé la ville de Lagos au Nigéria le dimanche 18 mai 2025. Un immeuble d’un étage en construction s’est effondré au 96, route d’Ishaga, juste en face de la mosquée centrale Idi Araba. L’incident a coûté la vie à une personne et en a grièvement blessé trois autres, selon un communiqué publié par les services d’urgence.

L’effondrement s’est produit dans l’après-midi. Il a provoqué une onde de choc dans le quartier et une opération de secours urgente menée par plusieurs équipes d’intervention.

Les services d’urgence mobilisés pour les secours après l’effondrement d’un immeuble

Les premiers intervenants sont arrivés sur les lieux peu après l’effondrement de la structure, et les équipes de secours ont travaillé sans relâche pour extraire les victimes des décombres. Selon Ibrahim Farinloye, coordinateur de l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA) au Bureau territorial de Lagos,

« À ce jour, le décès d’une personne a été confirmé, tandis que trois autres ont été secourues vivantes. Les opérations de recherche et de sauvetage sont en cours.»

Les organismes impliqués dans l’opération comprenaient :
La caserne des pompiers d’Isolo du Service d’incendie et de secours de l’État de Lagos
L’Agence de gestion des urgences de l’État de Lagos (LASEMA)
Le Corps de sécurité de quartier de l’État de Lagos
Le Service d’ambulance de l’État de Lagos (LASAMBUS)
La police nigériane

Leur intervention rapide a permis d’éviter de nouvelles victimes, mais l’atmosphère sur place est restée tendue, les passants se rassemblant dans l’espoir de trouver d’autres survivants.

Enquêtes en cours pour déterminer la cause

La cause exacte de l’effondrement du bâtiment n’a pas encore été identifiée, mais une enquête officielle est en cours. Les effondrements de structures à Lagos sont malheureusement devenus trop fréquents, souvent attribués à de mauvaises pratiques de construction, à des matériaux de qualité inférieure ou au non-respect des normes de construction en vigueur.

Les autorités sont désormais sous pression pour déterminer s’il y a eu négligence ou violation des normes de sécurité sur le chantier. Les ouvriers et les superviseurs du chantier devraient être interrogés dans le cadre de l’enquête en cours.