Dans une démarche visant à améliorer l’accessibilité aux soins de santé, le ministre burkinabè de la Santé, le Dr Robert Kargougou, a annoncé une baisse des prix des médicaments génériques essentiels et des consommables médicaux, à compter du 26 mai 2025. Cette décision s’appliquera aussi bien aux centres de santé publics qu’aux établissements privés conventionnés.
Une vision présidentielle pour des soins de santé accessibles
Lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, le ministre Kargougou a lié cette réforme à la vision de la politique de santé du président Ibrahim Traoré. L’objectif, a-t-il souligné, est de garantir à chaque Burkinabè, quels que soient son lieu de résidence ou ses revenus, un accès abordable aux médicaments essentiels.
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« Cette initiative s’inscrit dans le cadre de notre effort national visant à renforcer les infrastructures de santé publique et à améliorer le bien-être des citoyens », a-t-il déclaré. « Il s’agit d’une réponse directe aux défis économiques auxquels nos ménages sont confrontés.»
Baisse des prix des médicaments essentiels génériques
Si la baisse de prix concerne une large gamme de médicaments génériques, une attention particulière a été accordée aux produits stratégiques et vitaux. Parmi eux :
- Sérum antivenimeux, essentiel dans les zones rurales exposées aux morsures de serpents
- Vaccins antirabiques et antiméningococciques, vitaux pour la sécurité sanitaire
- Vaccins pour les voyageurs, notamment ceux effectuant le pèlerinage à La Mecque
Ces réductions ciblées, selon le ministre, représentent une économie d’environ 241 millions de francs CFA par an, grâce aux efforts de la CAMEG (Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques).
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Le ministère considère cette initiative comme un investissement à long terme dans la santé publique et un soulagement financier pour les familles. En réduisant les marges bénéficiaires sur les produits essentiels, le gouvernement espère réduire les dépenses à la charge des patients et améliorer l’observance thérapeutique, en particulier dans les communautés vulnérables.
Le Dr Kargougou a rappelé que la réforme vise également à renforcer la confiance dans le système de santé national et à soutenir les objectifs plus larges du Burkina Faso en matière de couverture sanitaire universelle.
Tous les établissements de santé, qu’ils soient publics ou sous contrat avec l’État, sont tenus de se conformer immédiatement au nouveau modèle de tarification. Le ministère a également mis en place des mécanismes de suivi pour garantir la bonne mise en œuvre et prévenir toute exploitation du système.
« Ce n’est pas une simple annonce politique. Nous sommes prêts à appliquer ces changements sur le terrain afin que chaque Burkinabè en ressente les effets », a averti le ministre.