Lors d’une récente déclaration devant ses partisans, Charles Blé Goudé a clarifié sa position, marquant une rupture nette avec son ancien mentor, Laurent Gbagbo, et répondant indirectement à l’appel de Bonoua, qu’il avait auparavant boycotté. Face aux prises de position virulentes de plusieurs partis politiques, dont le PPA-CI de Gbagbo, Blé Goudé semble se diriger vers une stratégie de récupération visant à renforcer le pouvoir en place.

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Blé Goudé a clairement affirmé qu’il ne s’associerait jamais à ceux dont le programme politique se résume à la prise du pouvoir par la force. « Vous ne me verrez pas m’associer à des personnes dont le seul programme est de prendre le pouvoir par la force. Quand on s’allie avec n’importe qui, tout peut arriver », a-t-il déclaré, marquant ainsi une distance significative par rapport à Gbagbo, qu’il appelle néanmoins toujours son « vieux père ». Blé Goudé, autrefois proche de Gbagbo dans la lutte contre Alassane Ouattara, aspire désormais à accéder au pouvoir par des moyens pacifiques et démocratiques.

Il a précisé ses intentions en affirmant : « Je vais solliciter les suffrages des Ivoiriens avec un projet que je leur soumets. Je veux être un homme d’État. Je ne fais pas partie du régime actuel, mais je ne prendrai pas les armes contre ce régime. Je vais le battre dans les urnes. »

Blé Goudé a rappelé les leçons du passé en évoquant les alliances contre-nature qui ont déstabilisé des régimes précédents, incitant ses partisans à agir différemment aujourd’hui. Ce discours souligne son ambition de se positionner comme une alternative politique en Côte d’Ivoire, prônant la transition par les urnes plutôt que par la violence.